G.F.A.G.S.E.
Français
Le site non officiel des Hélicoptères de la gendarmerie en regions Rhône-Alpes et Auvergne
Initiation au pilotage:
Expliquer le pilotage en quelques lignes est bien difficile. Après avoir rappelé une base de fonctionnement mécanique, les commandes seront présentées.
Création des forces


Ce qui font monter, descendre ou tourner un hélicoptère, ce n’est pas sur les hélicoptères récents, une variation du nombre de tours du rotor. La ou les turbines sont régulées automatiquement pour fournir la carburant nécessaire qui assure toujours la puissance utile pour faire tourner les pales à la même vitesse.
 
Seule, l’inclinaison des pales du rotor principal ou du rotor de queue permet de modifier les forces qui aspirent et poussent des filets d’air ce qui assure la sustentation de l’appareil ainsi que ses mouvements dans la masse d’air. Plus l’inclinaison des pales est grande , plus la portance dans l’air est importante. Pour modifier les inclinaisons des pales des jeux de plateaux commandés par des bielles modifient à chaque tour l’inclinaison de chaque pale.
Les palonniers : commandés par les pieds, ils agissent sur l’angle d’incidence des pales du rotor de queue ce qui induit une rotation de l’appareil sur place. Ceci permet de faire pivoter l’appareil en stationnaire ou à faible vitesse.
Le pas général : commandé par la main gauche, il permet d’augmenter en même temps l’incidence ou l'angle d’inclinaison que font les trois pales avec le plan de rotation du rotor. Ceci permet de monter ou de descendre
Le pas cyclique : commandé par la main droite, c’est le « manche à balai ». Il permet d’agir directement sur l(incidence de chaque pale quand elle passe à un endroit donné du cercle de rotation. Ceci entraîne une dissymétrie de portance et donc une inclinaison de l’hélicoptère. Ceci permet de virer à gauche ou à droite, de cabrer ou de piquer.
La difficulté du pilotage réside dans le fait que toutes les interventions par l’intermédiaire des commandes de vol ont des effets secondaire sur les autres. C’est-à-dire qu’à chaque intervention de pilotage , il convient de corriger les effets contraires sur les autres commandes. La dissociation de l’attention (faire des choses différentes dans le même temps et parfois en sens inverse) est la qualité principale du pilote…
L’armée de terre, l’aéronavale et bien sûr l’armée de l’air emploient des pilotes d’avions ou d’hélicoptères. Pour ceux qui rêvent de piloter à tout prix, l’armée peut être tentante : la formation est gratuite, l’emploi assuré, et on n’est pas obligé d’avoir un niveau d’études très élevé... Vu sous cet angle, cette filière a de quoi attirer nombre de garçons (et de filles). Cependant, il ne faut pas négliger un point important : s’engager dans l’armée suppose un engagement moral très sérieux. En devenant soldat, vous acceptez d’avoir à vous engager dans des missions parfois risquées, au service de la nation. Ce qui veut dire que seuls les plus motivés pourront se faire une place dans cette filière, sachant qu’à la motivation doivent s’ajouter des aptitudes sportives et surtout le goût de la vie en communauté. Même recommandation pour ceux qui souhaitent devenir pilote d’hélicoptère dans la gendarmerie : avant de devenir pilote, il faut d’abord être gendarme.